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Quels sont les avantages/inconvénients de chaque statut ?

Le régime "auto-entrepreneur" est un régime fiscal et social simplifié qui permet d'exercer une activité professionnelle indépendante très facilement, de façon régulière ou ponctuelle, en connaissant précisément les charges sociales et fiscales qui en découlent.
L'auto-entrepreneur n'est pas assujetti à la TVA dans la limite d'un chiffre d'affaires (CA) de 33 200 €, c'est-à-dire qu'elle n'est pas récupérée sur les achats et les dépenses et pas facturée sur les prestations réalisées. Depuis le 1er janvier 2018, l'auto-entrepreneur a l'obligation de facturer la TVA à ses clients dès lors que le plafond de 33 200 € est dépassé.
Le CA ne doit pas dépasser quant à lui 70 000 € par an. Si l'activité est déclarée en cours d'année, il est nécessaire de recalculer ce plafond au prorata temporis. En 2018, le prélèvement social et fiscal forfaitaire est compris entre 23,944 % et 24,4 % du CA selon que votre activité relève de prestations de services commerciales (BIC) ou libérales (BNC). A noter que les frais de mission sont intégrés au CA pour un auto-entrepreneur.

Lorsqu'un évaluateur passe par une société de portage salarial, sa rémunération est amputée des cotisations salariales et patronales ainsi que des frais de gestion pris par la société de portage (généralement entre 10 et 15 % du CA). Au final, le salaire net perçu peut correspondre à seulement 50 % du montant de la facture émise. Les frais de mission sont remboursés sur justificatif.
Au final, la rémunération d'un évaluateur sera donc moins importante en passant par une société de portage salarial qu'en adoptant un statut auto-entrepreneur. Passer par une société de portage salarial peut en revanche s'avérer plus simple sur le plan administratif, notamment pour l'établissement de sa déclaration de revenus.

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